Depuis, qu’il y a art, il y a critique. Et je me suis souvent interrogé sur la manière d’aborder une œuvre, la manière d’en parler, et celle d’en juger, si tant est qu’un jugement est possible. Plus jeune, je notais les films vus sur cinq dans divers carnets gardés précieusement. Sur certains films revus depuis, mon avis a quelque peu évolué. Mais le film est resté le même. Comment juger un film de manière correcte et objective? Est-ce possible? Où se trouve l’objectivité dans l’art?
« The tree of life », la vie filmée par Terrence Malick
Comment décrire, commenter, critiquer « The tree of life », œuvre monumentale, singulière, applaudie par certains, huée par d’autres? Que reste-t-il à la fin de la projection des espérances suscitées par une longue attente et une bande-annonce inoubliable? Des images abstraites, des moments de vie, la naissance de l’univers, Brad Pitt, des enfants qui jouent, Sean Penn qui tire la gueule (quelqu’un l’a-t-il déjà vu sourire?), le désert, l’espace, des arbres, une chaise qui bouge toute seule (ai-je halluciné?). De la beauté, de la poésie, de la révolte. Une impression de n’avoir pas seulement vu mais vécu le film.
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De l’intérêt de l’art: deux documentaires sur des oeuvres à caractère social
En quelques semaines deux documentaires assez semblables sont sortis en France: « Women are heroes » de JR un projet photographique de portraits de femmes dans divers pays, et « Waste Land » de Lucy Walker, sur un vaste projet artistique de Vic Muniz dans une énorme décharge au Brésil.